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Comment investir dans les titres publics du Gabon en 2025 ? Un guide pas à pas pour les particuliers et entrepreneurs

By SMB • 20 février 2025

 Investir dans les BTA et OTA. Mais c'est quoi?

Le Gabon prévoit de lever 977,5 milliards de FCFA en 2025 sur le marché des titres publics. Il s'agit d'une opportunité intéressante pour les particuliers et entrepreneurs souhaitant investir de manière sécurisée tout en soutenant l’économie nationale. 
Mais comment procéder concrètement ? Ce guide vous explique tout, étape par étape.

📅 Calendrier des émissions des titres publics du Gabon en 2025
Le programme prévoit deux types de titres :
Type de Titre Montant Emis (Mds FCFA) Maturité
BTA (Bons du Trésor Assimilables) 547,5 3 à 12 mois
OTA (Obligations du Trésor Assimilables) 430 2 à 10 ans

Chaque émission suit un calendrier précis comprenant plusieurs dates clés :

  • Date d’annonce : L’État publie l’offre avec les détails (montant, échéance, taux indicatif).
  • Date d’adjudication : Les investisseurs font des offres d’achat et l’État sélectionne les meilleures propositions.
  • Date de valeur : Les investisseurs payent et reçoivent leurs titres.
  • Date d’échéance : L’État rembourse le capital investi.


🤖 Comprendre les titres publics : BTA et OTA

  • Bons du Trésor Assimilables (BTA) : Idéals pour un investissement à court terme (3 à 12 mois). Ces titres sont émis à un taux généralement plus bas et servent à financer les besoins immédiats de l’État.
  • Obligations du Trésor Assimilables (OTA) : Conçues pour le long terme (2 à 10 ans), elles offrent des taux d’intérêt plus attractifs, idéales pour ceux qui veulent sécuriser un rendement stable.


💰 Qui peut investir et comment ?

Contrairement aux idées reçues, les particuliers et entrepreneurs peuvent investir dans ces titres, même si les grandes institutions financières (banques, assurances, fonds d’investissement) sont les principaux acteurs du marché.

🏦 Étape 1 : Ouvrir un compte-titres

Pour investir, vous devez passer par une Société de Gestion et d’Intermédiation (SGI) ou une banque agréée en zone CEMAC. Quelques SGI disponibles :

  • BGFIBourse (Gabon)
  • EcoBank (Gabon)
  • UGB (Gabon)
  • Société Générale Capital Securities (CEMAC)
  • Afriland Bourse & Investissement (Cameroun)

📈 Étape 2 : Suivre les annonces d’émissions

Les dates des émissions sont annoncées par :

  • La Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC)
  • Le ministère des Finances du Gabon
  • Les sites spécialisés comme Investir au Cameroun ou Financial Afrik

🌟 Étape 3 : Faire son investissement

Une fois la date d’adjudication fixée, vous pouvez soumettre une offre via votre SGI en précisant :

  • Le montant que vous souhaitez investir
  • Le taux d’intérêt souhaité (ou accepter le taux indicatif fixé par l’État)
  • La maturité du titre choisi

🏦 Étape 4 : Recevoir ses rendements

L’État verse les intérêts selon les conditions fixées à l’émission, et à la date d’échéance, vous récupérez votre capital.


🚀 Pourquoi investir dans les titres publics gabonais ?

Sécurité : L’État gabonais garantit le remboursement du capital investi. ✅ Rentabilité : Les OTA offrent des taux d’intérêt attractifs sur le long terme. ✅ Simplicité : Un investissement accessible via une banque ou une SGI. ✅ Impact économique : Votre argent finance des projets structurants pour le développement du pays.



📈 Conclusion : Une opportunité à saisir !

Si vous cherchez un investissement sécurisé et rentable en 2025, les titres publics dans la zone CEMAC sont une excellente option. En passant par une SGI ou une banque agréée, même les particuliers peuvent participer à la levée de 977,5 milliards de FCFA faite par le Gabon et en tirer profit.

Ne manquez pas les prochaines annonces de la BEAC et des institutions financières locales pour saisir les meilleures opportunités !

Vous avez des questions ? Laissez un commentaire et partagez cet article avec vos amis entrepreneurs ! 🚀💪


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par SMB 11 octobre 2022
Francis était un être singulier. Il n’était pas plus intelligent qu’un autre, ni plus idiot d’ailleurs. Non, sa particularité résidait ailleurs. Son oisiveté, et sa paresse n’avaient d’égal que sa passion pour le vice et les basses besognes. D’ailleurs, l’on aurait pu aisément le comparer au plus somnolent des Bradypes. Un jour, lors d’une chaude matinée, la femme de Francis fit, comme à l’accoutumée, part à son mari de son mécontentement. Elle en avait assez d’entretenir une maison en décrépitude pour un poids mort qui ne lui apportait rien. Elle enviait les amies qu’elle avait pour habitude de fréquenter. Il faut dire que ces dernières ne se gênaient pas pour proférer diverses moqueries à son encontre. Elle aspirait à autre chose, et le fit gravement savoir à son mari. Ce dernier savait que cette fois-ci, il lui fallait agir. Souvent, il l’avait entendu lui faire ces reproches, mais il n’avait qu’à de très rares occasions vu sa moitié s’adresser à lui de cette manière, et il savait que lorsqu’elle le faisait, cela n’augurait rien qui aurait pu lui être profitable. Il s’empressa alors de rassurer son épouse. Il avait, lui dit-il, une solution. Il lui assura même qu’il paierait les réparations de la maison dans les deux mois. Elle pourrait ainsi se pavaner auprès de son entourage. Malgré ce que l’on pourrait croire, Francis n’avait pas proféré ces promesses en l’air. Il avait bel et bien une solution, car dans sa famille, une rumeur s’était répandue. Il aurait un parent qui, nonobstant sa grande intelligence, était d’une naïveté indéfectible, quasiment religieuse. Il était, paraît-il, toujours prêt à faire affaire avec les membres de sa famille, même si il avait déjà été plusieurs fois floué par ces derniers dans le passé. Il n’en démordait pas. Il n’en démordra sûrement jamais. Francis avait en tête d’en profiter, comme beaucoup avant lui. Ce n’était pas une tâche des plus difficiles, il suffisait de savoir lui parler. Ainsi, il se mit à converser avec son parent, d’abord pour parler de tout et de rien, mettant en avant, à la moindre occasion, le fait qu’ils étaient liés par le sang, et qu’il éprouvait un grand respect pour lui, qui était son aîné. Puis, très vite, il se mit à lui parler d’un obscur projet. --- Une scierie, lui dit-il, je possède une scierie et je suis un spécialiste de la découpe du bois. C’est ainsi que je gagne ma vie. Je me débrouille comme je peux pour subvenir aux besoins de ma famille, je me donne beaucoup de mal. Mais grâce à cela, la qualité de mon travail commence à être reconnue. Sentant qu’il avait capté l’attention de son interlocuteur, Il poursuivit : --- J’ai reçu une proposition d’un client. Il me demande de produire 1000 planches de bois par jour. Néanmoins seul, et avec mon petit matériel de fortune, je n’y parviendrai pas. D’un autre côté, je n’ai pas non plus envie de fermer les yeux sur cette fantastique opportunité. Une scierie, donc. C’était là un bien grand mot pour définir le modeste terrain vague sur lequel de temps en temps, il lui arrivait de découper des planches irrégulières dans un bois à la qualité plus que discutable. Son travail n’intéressait personne. Mais les meilleurs mensonges sont ceux qui se basent sur un soupçon de vérité. Francis connaissait cet adage mieux que quiconque, et il avait minutieusement semé des graines dans son récit pour susciter la réaction escomptée chez son aîné. Comme il l’avait prévu, il n’en fallut pas plus pour enthousiasmer le Grand , comme on le surnommait. Il s’empressa de lui proposer son aide. Il voyait là, le moyen d’enfin concrétiser un projet d’envergure avec un membre de sa famille. Ne pouvant pas être sur place, il envoyait des sommes d’argent considérable. En retour, Francis lui envoyait des vidéos lui montrant les problèmes qu’il rencontrait à la scierie, et lui expliquant comment une nouvelle somme d’argent pouvait régler ce dernier, en prenant toujours bien soin de souligner que la somme envoyée serait démultipliée une fois l’affaire lancée. De son côté, le Grand voyait son nouveau partenaire d'affaires comme quelqu’un de confiance, et avait donc juste le sentiment d’investir. En permettant à la scierie de grandir et de se développer, il ouvrait la voie non seulement à son enrichissement, mais également à celui de sa famille. Tout le monde serait gagnant. Ce petit jeu dura plusieurs mois, le temps que l’ainé se rende compte qu’il s’était une fois de plus fait rouler. Mais ce n’était pas grave. Francis eut tout de même le temps de réparer l’enchevêtrement de planches, de tôles et de clous rouillés qu’il considérait comme étant son habitation. Il put même l’agrandir, pour le plus grand plaisir de son épouse. Francis s’en amusait clairement auprès de quiconque pouvait bien l’entendre. Il n’avait, disait-il, jamais rencontré personne d’aussi ingénu. Au milieu du salon qu’il avait récemment retapé, assis dans son vieux fauteuil en cuir rouge usé par la terre battue, il était retourné à l’état d’oisiveté qui l’a toujours caractérisé.
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